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COULEUR ET COLORIMÉTRIE

La lumière visible est composée des radiations de longitudes d’onde entre 400 et 700 nm, dont le mélange donne la lumière blanche. Quand celle-ci est reflétée ou traverse un matériau, une partie de ces radiations sont absorbées et l’œil ne reçoit qu’une combinaison de celles-ci : ce mélange est interprété par le cerveau comme étant une couleur.

La couleur dépend donc de la combinaison de radiations visibles qui arrivent à l’œil, mais celui-ci interprète aussi les couleurs sur la base de l’amplitude de la zone illuminée, sa texture superficielle, la distance d’observation, etc. Cependant, il existe trois attributs à la couleur, dénommés psychologiques, qui peuvent être mesurés et calculés sur la base de données analytiques : la luminosité (quantité de lumière reçue), le ton (qui permet de différencier un rouge d’un vert par exemple) et la saturation (une couleur se différencie de son mélange avec du blanc de para sa saturation).

La mesure du spectre de réflexion d’une surface (l’intensité avec laquelle chaque radiation de longueur d’onde spécifique est reflétée) permet le calcul des coordonnées chromatiques, données qui facilitent en même temps le calcul des possibles mélanges de couleur, corrections de la dégradation historique, etc. basés sur ce qu’on nomme l’algèbre de la couleur.

La lumière est reflétée sur une surface rugueuse (une peinture par exemple) de façon diffuse, dans toutes les directions, et il faut la recueillir au moyen d’une sphère intégratrice (sphère sont la superficie intérieure est recouverte d’un matériau blanc étalon : oxyde de magnésium ou sulfate de baryum) ou une fibre optique conçue spécifiquement qui l’envoie à un détecteur multicanal. A partir du spectre de réflexion diffuse on peut calculer les coordonnés de couleur suivants les différents systèmes internationalement acceptés par la CIE (Commission internationale d’Éclairage)

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Diagramme de couleurs CIE1931 : les bords représentent les points des couleurs spectrales visibles (lumières monochromatiques) et la ligne droite de la base du mélange de rouge et bleu. Chaque couleur a des coordonnées (x, y) qui, avec la luminosité Y, la définissent de manière univoque. A l’intérieur de cet espace il y a toutes les couleurs réelles, mais il s’agit seulement d’une section du solide de couleurs, dont la luminosité peut varier de 0 (il n’ya pas de lumière, on voit tout noir) jusqu’à 100 (dépassant probablement la limite d’éblouissement de l’œil).
Léonard de Vinci a dit qu’avec trois couleurs bien choisies, on peut composer presque toutes les couleurs de l’univers, car avec trois couleurs primaires on peut obtenir toutes les couleurs du triangle qui les entourent (notez qu’il n’est jamais possible de choisir trois couleurs primaires qui permettent d’obtenir toutes les couleurs possibles).
Du point de vue pratique, les extrêmes du triangle jaune sont les trois couleurs primaires qu’utilisent les écrans (comme celle que vous êtes en train d’utiliser), tandis que le pentagone bleu encercle les couleurs qui peuvent être obtenues par impression, en utilisant des encres d’une quadrichromie (CMYK).
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